dimanche 1 juillet 2007

Extraits choisis de Saint Josémaria

Bonsoir à tous,

Pour continuer dans ma lancée de la semaine dernière, voici quelques extraits de Saint Josémaria tirés de plusieurs de ces livres dont le célèbre Chemin. Le vrai!!!

Avant les grandes vacances ou nous pouvons tous être un peu fatigué, ils tombent à point nommé.

Je vous laisse savourer. Bonne semaine et bon été,

Raphaël

Tu ne sais pas si ce qui s'est emparé de toi est de l'épuisement physique ou une espèce de lassitude intérieure, ou les deux à la fois...; tu luttes sans lutter, sans le désir d'un authentique changement, pour transmettre la joie et l'amour du Christ aux âmes. Je veux te rappeler les paroles claires du Saint-Esprit: seul sera couronné celui qui aura combattu, "legitime" — vraiment, malgré les "malgré". (Sillon, 163)

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La joie, l'optimisme surnaturel et humain sont compatibles avec la fatigue physique, avec la douleur, avec les larmes — car nous avons un cœur —, avec les difficultés qui peuvent survenir dans notre vie intérieure ou dans notre travail apostolique.
Lui, qui est "perfectus Deus, perfectus Homo" — Dieu parfait et Homme parfait, et qui jouissait de tout le bonheur du Ciel, Il a voulu faire l'expérience de la fatigue et de l'épuisement, des larmes et de la douleur... Ainsi pourrions-nous mieux comprendre combien il faut être humain pour être vraiment surnaturel. (Forge, 290)

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Le découragement est ennemi de ta persévérance. — Si tu ne luttes pas contre le découragement, tu en viendras d'abord au pessimisme, puis à la tiédeur. — Sois optimiste. (Chemin 988)

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(…) Quand viendra la fatigue — lors du travail, de l'étude ou de l'apostolat —, quand l'horizon s'obscurcira, alors nous fixerons notre regard sur le Christ: sur ce Jésus plein de bonté, sur ce Jésus harassé, sur ce Jésus qui a faim, sur ce Jésus qui a soif. Comme tu sais Te faire comprendre, Seigneur ! Comme tu sais Te faire aimer ! Tu te montres semblable à nous en tout, sauf pour le péché, pour que nous nous rendions bien compte qu'avec Toi, nous pourrons vaincre nos mauvais penchants, surmonter nos fautes. Qu'importent la lassitude, la faim, les larmes... Le Christ a connu la fatigue, Il a eu faim, Il a eu soif, Il a pleuré. Ce qui importe c'est la lutte — une lutte aimable, puisque le Seigneur restera toujours près de nous — pour l'accomplissement de la volonté du Père qui est aux cieux (cf. Jn 4, 34.). (Amis de Dieu, 201)

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