Grand paradoxe de la vie spirituelle, pour vivre il nous faut mourir.
Renaître à nouveau comme dit le Christ à un prêtre pendant la nuit.
C'est ce moi fabriqué artificiellement, cette quête d'être qui nous fait faire fausse route en nous faisant croire qu'être c'est avoir ou faire ou bien faire.
Non, pour vivre en étant heureux, il faut accepter une réalité déconcertante, une réalité toute simple.
Être et cela suffit.
Nous n'avons rien à ajouter.
Heureux les pauvres d'esprit, le royaume des cieux est à eux.
La vie spirituelle doit me conduire, doit te conduire à nous simplifier la vie en s'appuyant sur une seule réalité : le lien d'amour permanent de Dieu pour nous et qui nous fait dire :
Notre Père, qui est aux cieux...
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