lundi 30 juillet 2007

Priez sans cesse

Le Seigneur nous invite à de multiples reprises à prier. Lui-même s'écarte souvent de la foule et des apôtres pour prier. Les apotres eux mêmes ne sont pas insensibles à l'importance de la prière dans sa vie. Ils lui disent : apprends nous à prier.

Et nous? Avons nous le réflexe de prier?

Pas seulement quand les choses vont mal mais tous les jours, à chaque instant et en sachant prendre du temps pour cela.

Dans la prière, la Foi, l'Espérance et la Charité se raniment, augmentent et nous trouvons la Paix de l'Ame


mardi 24 juillet 2007

Les vacances - un bon temps pour pardonner


Quelques lignes rapide pour nous dire que ce temps de vacances peut être un bon temps, sous le regard de Dieu, pour apprendre à pardonner.

Nous gardons peut être des rancunes envers notre conjoint, nos enfants, amis, collègues. Alors demandons au Seigneur la grâce de pardonner.

Il nous invite avec insistance à le faire dans l'évangile :

"Aimez vos ennemis , faites du bien et prêtez sans attendre en retour...remettez et il vous sera remis...car de la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous en retour" Luc 6, 27-38

Je lisais il y a peu une bibliographie de Fouché. (Celle de Stephan Zweig).
Cet homme qui a passé une bonne partie de sa vie à tuer, terroriser, à essayer de détruire l'église, régicide et retournant sa veste dès le premier changement de régime.

A la fin de sa vie, il a été rejeté par tous, vivant à son tour dans l'ignominie et l'exil. Il menaçait l'Europe et la France d'écrire ses mémoires pour ainsi éclabousser une dernière fois tous ceux qui le haïssait. Après s'être réconcilié avec Dieu dans la Confession et en recevant l'extrême onction, il demanda à un ouvrier de brûler tous ses écrits.

Comme quoi, même le plus enténébré des hommes peut demander pardon, être pardonné et à son tour pardonner et se refuser à faire le mal.

Pour finir, je vous recommande la lecture d'un livre de spiritualité qui traite succinctement du pardon : la liberté intérieure de Jacques Philippe. Un livre très beau à découvrir absolument,

Bon été,

Raphaël

mercredi 11 juillet 2007

Vacances chéries


Depuis quelques jours, nous sommes entrés dans la tant attendue période des vacances. Si certains portent déjà leurs lunettes de soleil depuis plusieurs jours, d’autres sont encore au travail pour quelques semaines. Comme la sollicitude de son auteur pour ses frères les hommes n’a pas de limite, ce texte s’adresse aux uns comme aux autres. Voici donc quelques conseils que chacun pourra mettre en pratique un peu comme bon lui semblera.

Quelques mots d’abord pour toi, cher lecteur qui s’est sacrifié en restant au travail pendant que plusieurs de tes collègues t’ont lâchement abandonné au profit de l’un quelconque des lieux les plus enchanteurs de notre planète. L’activité étant souvent réduite pendant l’été, tu auras peut-être plus de temps pour faire toutes ces petites choses qui passent d’ordinaire à la trappe devant la somme monstrueuse de travail sous laquelle tu croules pendant l’année. Cela va du rangement de dossiers au travail de fond qui te permettra de démarrer plein gaz à la rentrée prochaine.

Quant à ceux qui sont déjà en vacances ou vont bientôt l’être, voici le fruit de mes intenses réflexions sur ce sujet. Premièrement, je vais te demander, cher lecteur, de faire bien attention, car je vais enfoncer une porte ouverte : LES VACANCES SONT FAITES POUR SE REPOSER. Ceci étant bien affirmé, une question surgit tout naturellement : comment se reposer ? En ce qui me concerne, je considère que le repos ne consiste pas forcément à ne rien faire, mais à se distraire par des activités exigeant moins d’effort - là, j’avoue que l’idée n’est pas de moi. Parcourir les liens de ce blog pour comprendre.

A chacun de voir ce qui le repose le plus efficacement : ballade, lecture, etc.… A ce sujet, je vous conseil de lire l’interview fort instructive d’Apolline et Olivier Delplanque : http://www.opusdei.fr/art.php?p=23658

J’aimerais beaucoup développer le pourquoi et le comment de la bonne utilisation du temps, les raisons profondes qui font que le temps nous est plus précieux que l’argent, mais je ne suis pas sûr que ce blog en soit le lieu idéal. Je conseille donc à ceux qui voudraient approfondir le texte suivant : http://fr.escrivaworks.org/book/amis_de_dieu-chapitre-3.htm

Retenons simplement que notre temps n’est pas à nous, mais à Dieu. Ainsi, les vacances sont bonnes en ce qu’elles nous permettent de bien nous reposer pour repartir en pleine forme à la rentrée. Nous n’aimons les vacances que parce qu’elles sont un moyen de servir ensuite le Seigneur de façon plus efficace. Et le Seigneur, dans sa générosité infinie, en a fait un moyen agréable.

dimanche 1 juillet 2007

Extraits choisis de Saint Josémaria

Bonsoir à tous,

Pour continuer dans ma lancée de la semaine dernière, voici quelques extraits de Saint Josémaria tirés de plusieurs de ces livres dont le célèbre Chemin. Le vrai!!!

Avant les grandes vacances ou nous pouvons tous être un peu fatigué, ils tombent à point nommé.

Je vous laisse savourer. Bonne semaine et bon été,

Raphaël

Tu ne sais pas si ce qui s'est emparé de toi est de l'épuisement physique ou une espèce de lassitude intérieure, ou les deux à la fois...; tu luttes sans lutter, sans le désir d'un authentique changement, pour transmettre la joie et l'amour du Christ aux âmes. Je veux te rappeler les paroles claires du Saint-Esprit: seul sera couronné celui qui aura combattu, "legitime" — vraiment, malgré les "malgré". (Sillon, 163)

*********
La joie, l'optimisme surnaturel et humain sont compatibles avec la fatigue physique, avec la douleur, avec les larmes — car nous avons un cœur —, avec les difficultés qui peuvent survenir dans notre vie intérieure ou dans notre travail apostolique.
Lui, qui est "perfectus Deus, perfectus Homo" — Dieu parfait et Homme parfait, et qui jouissait de tout le bonheur du Ciel, Il a voulu faire l'expérience de la fatigue et de l'épuisement, des larmes et de la douleur... Ainsi pourrions-nous mieux comprendre combien il faut être humain pour être vraiment surnaturel. (Forge, 290)

*********
Le découragement est ennemi de ta persévérance. — Si tu ne luttes pas contre le découragement, tu en viendras d'abord au pessimisme, puis à la tiédeur. — Sois optimiste. (Chemin 988)

*********
(…) Quand viendra la fatigue — lors du travail, de l'étude ou de l'apostolat —, quand l'horizon s'obscurcira, alors nous fixerons notre regard sur le Christ: sur ce Jésus plein de bonté, sur ce Jésus harassé, sur ce Jésus qui a faim, sur ce Jésus qui a soif. Comme tu sais Te faire comprendre, Seigneur ! Comme tu sais Te faire aimer ! Tu te montres semblable à nous en tout, sauf pour le péché, pour que nous nous rendions bien compte qu'avec Toi, nous pourrons vaincre nos mauvais penchants, surmonter nos fautes. Qu'importent la lassitude, la faim, les larmes... Le Christ a connu la fatigue, Il a eu faim, Il a eu soif, Il a pleuré. Ce qui importe c'est la lutte — une lutte aimable, puisque le Seigneur restera toujours près de nous — pour l'accomplissement de la volonté du Père qui est aux cieux (cf. Jn 4, 34.). (Amis de Dieu, 201)